Passionnée d’histoire de l’art, Julie Azoulay est diplômée en 2001 d’un master de Lettres modernes (Sorbonne nouvelle, Paris 3). Son mémoire de maîtrise est consacré à la poésie et la gravure baroques et au courant esthétique des vanités. Son mémoire de master, à la poésie japonaise des haïku et aux écrits sur le Japon du poète et philosophe contemporain Yves Bonnefoy. Pour Julie Azoulay, la poésie crée un pont vers la nature dont elle va se rapprocher petit à petit. Elle rédige un court essai sur le paysage dans la peinture de la Renaissance, commence la photographie de paysage ainsi qu’une réflexion poétique et ethnographique sur l’impact des modes de vies modernes et le lien à la ruralité dans le monde occidental, réflexion menée en collaboration avec l’association Clair de Terre (dont Jean-Noël Pelen, ethnologue au CNRS). Elle est guide conférencière pour l’exposition Le Jardin planétaire à la Villette à Paris, où elle présente l’exposition conçue par le paysagiste et écrivain Gilles Clément.
Elle réalise des études de photographie et son diplôme, le DNSEP de l’Ecole nationale supérieure de la photographie d’Arles, présente une rencontre avec des habitants des steppes, notamment des éleveurs de rennes à Tsagaanuur, Nord Mongolie. Elle présente aussi un reportage sur la préparation à l’accouchement selon l’approche haptonomique (portraits de femmes enceintes dans le cadre de séance d’haptonomie, science de l’affectivité, initiée par Frans Veldman). Elle aura fait plusieurs voyages en Asie, rencontré différentes cultures musicales en Méditerranée, notamment les danses traditionnelles (tarentelles) du sud de l’Italie, en Calabre.
Suite à une formation et un diplôme en art-thérapie où elle expérimente la voix comme outil thérapeutique, et suite à une formation déterminante avec Jean-Yves Pénafiel autour de l’improvisation vocale en langue imaginaire à Quai Des Voix à à Paris, elle crée L’Atelier de la voix à Arles en 2010, dédié à la transmission des pratiques vocales. Elle rédige également un essai « La voix des sources, essai sur le chant improvisé en langue imaginaire, du sauvage à l’intime ». Elle crée un duo de danse et de chants improvisés in situ avec la danseuse contemporaine Sofie Dubs.
Elle est formée à l’anatomie de la voix avec Blandine Calais-Germain, le phoniatre Guy Cornut, ancien responsable du service de phoniatrie à la clinique ORL de la faculté de médecine de Lyon et avec Vicente Fuentes, metteur en scène, directeur du département Voix et Langage à l’Ecole Royale Supérieure d’Art Dramatique à Madrid et conseiller à la Compagnie Nationale du théâtre classique espagnol. Elle se forme aux danses de traditions orientales avec May Kazan et aux musiques de la Méditerranée avec Henri Agnel.
Elle compose sur des poèmes anciens et crée L’ Ivre, et évolue dans les musiques anciennes avec l’ensemble Irini (Moyen-Age et Renaissance) et Hildegarde de Bingen qu’elle interprète aux côtés de Lisa Magrini.